Famille réduite

Effectivement, la démographie à la maison est au plus bas. Le Petit Homme étant chez sa mère et Aby chez ses grands-parents, je peux vous dire que l’ambiance à la maison est certes très détendue, mais quelque peu vide.

En fait, la nounou d’Aby a fait une crise d’appendicite il y a deux semaines, ce qui nous a contraint de prendre quelques jours de congés pour rester avec elle à la maison, mais ni moi, ni Mac G n’avons suffisamment de congés pour pouvoir passer deux semaines complètes avec elle. Du coup, on a fait appelle à mes beaux-parents qui se sont déplacés la première semaine, mais (vu que le Grand Père de Mac G est sur la fin de ses jours) ils ont du redescendre chez eux la deuxième semaine avec notre fille sous les bras.

Au départ, je culpabilisais parce que ses parents ont un certain âge et qu’Aby n’est pas une enfant très facile. Elle demande toujours à être stimulée et demande à bouger et marcher à tout instant. J’avais peur qu’elle ne les fatigue plus qu’autre chose. Mais finalement et contre toute attente, non seulement ça fait une semaine qu’elle est avec eux et chez eux, mais en plus elle y restera une semaine supplémentaire car visiblement elle les fait rire et de l’avoir leur fait énormément plaisir.

J’entends la joie dans la voix de la mère de Mac G à chaque fois qu’on l’a au téléphone. Elle est ravie d’avoir sa petite fille avec elle et de pouvoir profiter de ces instants. A mon avis, quand on va devoir la récupérer dans une semaine, j’en connais deux qui vont se retrouver un peu « con » chez eux sans la petite dans les pattes. Ca va leur faire tout drôle de ne plus avoir de petit être dans la maison et plus de rire ni de cris.

Je parle en connaissance de cause, vu qu’à la maison c’est le calme plat depuis qu’Aby est chez ses grands-parents et j’ai tendance à tourner en rond à cause de son absence. Et puis il faut dire qu’elle me manque énormément.

Cela dit, j’admets que, le fait qu’elle ne soit pas là, je peux me reposer et faire le ménage un peu plus sereinement. Les nuits ne sont plus entrecoupées par des pleurs, je peux aller prendre ma douche sans avoir à faire attention de ne pas faire de bruit, je peux faire faire les devoirs à Naomi sans que cette dernière ne soit déconcentrée par sa petite sœur… C’est vrai que c’est plus calme et plus relaxant, mais qu’est-ce qu’elle nous manque !