QUAND TOUT VOUS TOMBE DESSUS

Il y a une grande phrase qui dit qu’ « un malheur n’arrive jamais seul », ici, je ne vais pas vous parler de « malheur » en tant que tel, mais de circonstances qui font que mon train de vie me rend folle.

Je m’étais promis de ne plus me plaindre sur mon blog quand j’avais ouvert celui là, mais en ce moment, j’ai besoin de m’épancher un peu quelque part car je n’ai, d’une, pas envie de saouler Him avec mes emmerdres, et de deux, comme ces emmerdes arrivent en plus, pour la majeur d’entre elles, à la maison, force est de constater que je n’ai pas en plus envie de pourrir encore plus l’ambiance électrique qui règne chez moi.

EPISODE  :

Le comportement de Naomi.

Si la demoiselle s’est un peu calmée à la maison, il n’en est rien à l’école. La semaine dernière, 4 punissions au total et ce, pratiquement en quatre jours… C’est beaucoup pour la même petite fille non ? Et tout cela pour son comportement, parce que mademoiselle ne sait pas rester en place. J’ai eu mon lot de découragement mardi soir où je me suis complètement effondrée devant mon incapacité de redresser

la bar. Him

est heureusement venu à ma rescousse et a repris les choses en main : Naomi est puni de tout. Pas de télé, pas de jeu, pas de DS, pas de sortie, pas de copine, pas de dessin… rien. La diète complète afin qu’elle se rende compte que son comportement dépasse les limites. Quand elle ne reviendra plus avec des punissions, elle pourra, au fur et à mesure, reprendre ses activités favorites, mais pour le moment, il en est hors de question.

J’avoue que je ne sais pas être aussi sévère que Him. Je ne sais pas punir sévèrement. Et cela me déstabilise énormément de ne pas pouvoir laisser un enfant jouer. Je me dis que Naomi manque certainement de maturité, elle est jeune pour être au CP et manque de concentration, mais au fond, elle est comme tous les enfants. J’ai peur de tout gâcher avec elle, je n’ai pas envie de reproduire ce que ma mère a fait avec moi et qui nous a poussé à ne pas nous entendre pendant de nombreuses années. J’ai peur de la perdre et je ne sais pas faire. J’ai bien suivi le conseil de Him et lui fait faire des séances de pédopsy, mais à part le fait que ça me ruine, je ne vois absolument pas d’amélioration. Je pense que Naomi est en enfant en détresse et je ne trouve pas le moyen pour qu’elle aille mieux, d’ailleurs, je ne sais toujours pas ce qui ne va pas. D’où le fait que j’ai complètement pété un câble mardi soir. L’impuissance devant la souffrance cachée de ma fille me rend folle.

EPISODE ‚

La demande de Sergent Major

Ou plus exactement la demande de sa femme. Au téléphone, alors que je parlais à Mme Sergent Major, cette dernière me soumet la volonté de son père à vouloir prendre à sa charge Naomi. Dans le fond, cela ne me gène pas, tant que ce soit LA volonté de Naomi et tant que cette dernière soit bien consciente de ce que cela impliquera pour elle : changement d’école et donc perte de vue de ses copines actuelles, changement d’habitudes, changement de rythme… elle qui est déjà perturbée en ce moment, d’en rajouter une couche, je pense que ce n’est pas forcément LA solution.

Mais après l’épisode de son comportement à l’école, je me dis qu’elle se sentira peut être mieux chez son père. Je suis tellement effondrée que j’en arrive à penser qu’un peu de distance entre nous pourrait lui faire le plus grand bien. Peut être que lui pourra mieux gérer ses attentes (bien que cela m’étonne énormément vu qu’il a l’air assez passif devant ses difficultés).

Mais après réflexion, étant donné que la puce a déjà changé 3 fois d’école, d’attendre qu’elle passe au collège semblerait, à mes yeux, la meilleure solution.

En tout cas, quand nous en avions discuté, j’ai eu une boule au ventre à l’idée de ne plus l’avoir à mes côtés au quotidien.

EPISODE ƒ

Le boulot, toujours le boulot

Comme je vous en avais parlé dans les notes précédentes, j’ai du taf, trop de taf. Trop de choses à gérer en même temps. Du coup, je ramène du travail à la maison, je bosse aussi parfois le week-end et mon esprit est sans cesse à ce que je dois faire dans l’urgence. Tout est à traiter dans l’urgence, je suis en permanence fatiguée à tel point que je n’accorde plus assez de temps à Him. J’ai tendance à l’abandonner lui aussi.

Voilà, j’avais envie de me plaindre et je le fais ici. Je sais que ce n’est qu’une période un peu difficile à passer et je me dis que le meilleur est à venir autant professionnellement que personnellement. Donc, je positive. Je suis en stresse, mais je positive. Allé Evanescence, dans deux semaines ce sont les vacances.