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EVANESCENCE
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2 février 2010

QUAND JE SERAI GRANDE

Etant donné que je rencontre beaucoup de difficultés avec Naomi en ce moment auquand_je_serai_grande niveau scolaire, je me suis lancée, sous les conseils de Him, de lui raconter pourquoi je regrette de ne pas avoir pris plus de plaisir à aller à l’école avant et ce que je voulais faire plus tard.

Finalement, ce n’est pas que je regrette mon choix de vie, car j’adore mon boulot, mais dans l’âme, je suis beaucoup plus aventurière que je ne le parais !

Voici mes explications :

- je voulais être archéologue, mais il fallait apprendre l’histoire et la géographie à fond, chose que je ne pouvais pas : le par cœur et moi, nous n’étions pas de très bons amis

- je voulais aussi être grand reporter et aller dans les pays du monde pour y faire des reportages genre Nicolas Hulot, mais ma paresse d’apprendre les langues étrangères était bien plus forte que ma volonté de percer dans le domaine que je voulais,

- je voulais être chercheur scientifique, partir à la recherche d’animaux inexistants, de plantes jamais connues au monde, d’insectes spectaculaires, mais pour cela, il fallait être bonne en math et là est ma bête noire. En math, à part prendre la calculatrice, je ne suis bonne à rien.

Moralité de la chose, il faut bien travailler en classe, bien écouter la maîtresse, bien se concentrer et accessoirement rapporter les meilleures notes de la classe, pour être libre de choisir le métier que l’on veut plus tard.

Et à la fin de mon grand récit, Naomi me sort : « Ah ! Ben dans ce cas, je veux être coiffeuse, comme ça, je n’aurai pas besoin d’aller apprendre à l’école. Pour coiffer, y a pas besoin d’apprendre les math, il suffit d’avoir une bonne brosse à cheveux et des chouchous de toutes les couleurs ! ».

Oui, bon ben mes arguments n’ont pas fait l’effet escompté !

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Commentaires
M
Si ça peut te déculpabiliser, ou t'aider, ou t'indifférer, moi j'étais super-bosseuse, super-lunettes, super-chiante, super-première de la classe, et pourtant mes fifilles n'ont pas le gène de la bosse non plus.<br /> Elles foutent rien, et attendent que je hurle pour la 10è fois "va faire tes devoirs" pour commencer à se dire qu'il faudrait peut-être se demander si on a pris les bons cahiers à l'école - ah ben non, du coup "je peux pas faire mes devoirs maman, je sais pas où est mon livre". Et ma grande fille pense que c'est l'argument imparable qui va faire que je vais lui fiche la paix: pas son livre, donc pas ses devoirs, donc fini, on n'en parle plus.<br /> Elle est con ou quoi????
E
Maman en Vrac, les enfants trouveront toujours LA bonne raison pour te retourner le cerveau... et je sais que c'est loin d'être fini.
E
Femme des Steppes, effectivement, je ne sais plus comment m'y prendre pour qu'elle comprenne ce que cela implique. En même temps, j'étais comme elle à son âge, donc je ne vais pas non plus me plaindre. je sais de qui elle tient à ce niveau!
M
Deja le sens pratique cette petite !! Ils ont l'art de retourner contre nous des jolies leçons de morale pourtant !
L
Ah... la politique du moindre effort ! <br /> <br /> Ca doit être dans l'air qu'ils respirent, c'est pas possible. On a beau leur expliquer, et tout faire pour... y a rien à faire !<br /> <br /> Bon, par contre, le coup de l'archéologue, je le retiens pour Fille Cadette, qui veut être égyptologue... ;-)
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