LA CUCARACHA
Il faut dire que le temps ne s’y prêtait pas non plus, mais j’avais un mal de chien à sortir de ma léthargie hier pendant toute la journée. Impossible
Il m’arrive parfois de ne pas avoir le moral quand mes parents de la Réunion me manquent, mais hier, ça a été fulgurant. Je n’avais qu’une envie, c’est de les voir et pouvoir discuter avec eux. Je sais que 12000 km
Him m’avait posé la question de savoir si tout allait bien. Que lui répondre d’autre que je n’avais pas le moral, mais que je ne savais pas pourquoi. Je sais que cela le peine de me savoir triste loin des miens, donc pas la peine de lui transmettre mon blues pour rien. Je sais qu’il se sent impuissant quand il me voit peinée du manque que cela me procure et peut être bien qu’il se sent coupable d’avoir les siens tout près, je n’en sais rien, mais je ne voulais pas qu’il soit triste pour moi. Ce sentiment va passer avec le temps, je le sais.
Mais je n’avais qu’une envie hier, c’était de me retrouver toute seule, me plonger dans un livre et ne plus prendre en compte le monde qui m’entourait. Ce que je fis, mais étant donné qu’Aby sait montrer qu’elle est présente, pas possible de me plonger dans mon livre plus longtemps.
Il m’arrive souvent d’avoir peur, car mes parents ont un certain âge. S’il leur arrivait quelque chose, je ne pourrais même pas être avec eux, je n’aurais pas pris le temps de profiter de leur présence, je n’aurais même pas le temps de leur dire au revoir. Et rien qu’à cette pensée, cela me fait froid dans le dos.
J’ai ruminé toute la journée. Mais