Du mal à suivre
Depuis qu’Aby est née, Mac G et moi n’avons pas eu une nuit tranquille sans devoir se lever pour une tombée de tétine. Au départ, comme je ne bossais pas, c’est moi qui m’attelais à la tâche sachant Mac G travailler le lendemain. J’étais crevée, mais étant donné que j’étais en congé mater., je pouvais me reposer dans la journée.
Depuis que j’ai repris le boulot, il se lève également pour aller la voir, mais il faut que je le réveille car il ne l’entend pas. Inutile de vous dire que dans ce cas, nous ne sommes pas un à se lever, mais deux, puisque c’est moi qui l’entend la première et que, fatiguée, je lui demande de se lever. Je suis donc, autant que lui, réveillée.
Mais le soir, afin de profiter un maximum de mon homme, je reste en sa compagnie jusqu’à minuit au moins, je commence sérieusement à subir les conséquences de mon manque de sommeil.
Pour certain, minuit, c’est pas si terrible que ça, ben pour moi ça l’est. Simplement parce que je suis, à la base, une grosse dormeuse et que j’ai besoin d’un minimum de 8 heures de sommeil pour réussir une belle journée et surtout comprendre le sens de la journée.
Donc, ça fait quatre mois que les nuits entrecoupée durent, quatre mois que je manque cruellement de sommeil, et quatre mois que je hère comme un fantôme soi dans la maison, soi dans mon bureau. Je ne sais toujours pas comment je fais pour répondre au téléphone et parler de façon audible aux gens.